Titre : |
Les Raisins de la galère |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Tahar Ben Jelloun, Auteur |
Editeur : |
Fayard, 1996 |
Collection : |
Libres |
Description : |
135 p. |
Résumé : |
"La galère, Nadia, la narratrice, la connaît : elle voit les jeunes de sa génération la vivre quotidiennement dans sa cité HLM de Resteville. Et si elle ne la vit pas elle-même, c'est qu'elle est poussée par une force peu commune : celle de la colère qui traverse tout ce récit. Son père parlait de lui-même comme d'un vieux dattier transplanté sur le balcon d'un immeuble de banlieue : Nadia est en quelque sorte la fille de ces immigrés algériens à qui Tahar Ben Jelloun donna la parole, il y a vingt ans, dans La Plus Haute des Solitudes. Née en France, elle n'est pas une déracinée. Peut-être même porte-t-elle la faute, aux yeux de beaucoup, d'avoir trop de racines : sa mémoire est prise entre le ciel bleu d'un village kabyle déserté qui sent aujourd'hui la mort, et les paquets de nuages noirs de son " Val-de Nulle-Part " francilien. A treize ans, elle écrit dans son journal : " Je ne serai jamais la petite beur qui passe à la télé pour dire combien elle est assimilée, intégrée, rangée. Non. J'ai la rage
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Nature du document : |
fiction |
Genre : |
roman |
Thème de fiction : |
cultures/délinquance/émigration et immigration |
Les Raisins de la galère [texte imprimé] / Tahar Ben Jelloun, Auteur . - Fayard, 1996 . - 135 p.. - ( Libres) .
Résumé : |
"La galère, Nadia, la narratrice, la connaît : elle voit les jeunes de sa génération la vivre quotidiennement dans sa cité HLM de Resteville. Et si elle ne la vit pas elle-même, c'est qu'elle est poussée par une force peu commune : celle de la colère qui traverse tout ce récit. Son père parlait de lui-même comme d'un vieux dattier transplanté sur le balcon d'un immeuble de banlieue : Nadia est en quelque sorte la fille de ces immigrés algériens à qui Tahar Ben Jelloun donna la parole, il y a vingt ans, dans La Plus Haute des Solitudes. Née en France, elle n'est pas une déracinée. Peut-être même porte-t-elle la faute, aux yeux de beaucoup, d'avoir trop de racines : sa mémoire est prise entre le ciel bleu d'un village kabyle déserté qui sent aujourd'hui la mort, et les paquets de nuages noirs de son " Val-de Nulle-Part " francilien. A treize ans, elle écrit dans son journal : " Je ne serai jamais la petite beur qui passe à la télé pour dire combien elle est assimilée, intégrée, rangée. Non. J'ai la rage
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Nature du document : |
fiction |
Genre : |
roman |
Thème de fiction : |
cultures/délinquance/émigration et immigration |
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